L’affacturage désigne une pratique B2B qui relève de la gestion financière. Ce qui constituait auparavant une solution de repli des entreprises traversant de mauvaises passes est, désormais, exploité par tous profils d’organisations. Le point sur l’application de ce procédé dans le domaine de l’import-export.
Procédures d’affacturage : connaître les bases
Toute opération d’affacturage fait intervenir un acteur clé : le factor. C’est un intermédiaire financier qui va contracter avec une entreprise cliente, celle qui présente des besoins de trésorerie. Le factor peut être une société de gestion de portefeuille ou un établissement de crédit spécialisé. L’intérêt du procédé se situe à 2 niveaux pour les sociétés d’import-export qui y recourent. D’une part, l’affacturage leur permet de financer des achats effectués dans un pays étranger. De cette manière, leurs fournisseurs sont payés à l’avance. D’autre part, elles peuvent disposer immédiatement des recettes de ventes à l’international, au lieu de patienter de nombreuses semaines pour les récupérer. Par extrapolation, l’affacturage allège le bénéficiaire des tâches inhérentes au poste client. Tout ce qui est recouvrement, recours en contentieux, relance et encaissement se retrouve à la charge du factor. Mettre cette opération financière en place représente un coût pour l’entreprise bénéficiaire. Celui-ci se décompose en frais de dossier, commission de financement et commission d’affacturage.
Une solution pour maîtriser le flux des intrants et rassurer les fournisseurs
De nombreuses situations peuvent justifier le recours à l’affacturage import-export dans la gestion du flux des intrants. Les sociétés récemment créées ou en cours de création, et celles dont les activités sont soumises à une forte saisonnalité y trouvent leurs comptes. Le procédé se révèle être une solution flexible dans des scénarios d’expansion voulue ou d’imprévus à gérer. L’arrivée de nouveaux clients, l’extension des gammes de produits, le changement de zone d’approvisionnement ou de fournisseur sont autant de figures où l’opération peut rapidement rééquilibrer la balance. L’entreprise bénéficiaire d’un affacturage import-export peut, en même temps, être délestée de certaines charges logistiques, en fonction des termes de contrat. Dédouanement, acheminement routier, stockage et livraison peuvent devenir l’apanage de l’affactureur. Notez que certaines restrictions s’appliquent sur la nature des produits pour que leur acquisition soit éligible à un factoring. Les matières premières et les denrées périssables ne peuvent bénéficier de ce type de financement. L’existence d’une commande ferme du client final constitue un autre préalable important pour bénéficier de cette solution.
Un moyen de sécuriser ses recettes de vente à l’étranger
Un temps d’attente estimé entre 30 à 60 jours est nécessaire pour que vos clients internationaux finalisent leur paiement. Selon les dossiers, l’affactureur avance entre 70 et 85 % de vos factures. Vous pouvez recourir au factoring import-export en tant que société fournissant des services ou livrant des biens à l’étranger. Les entrepreneurs ainsi que les entreprises manufacturières ou commerciales constituent d’autres groupes d’utilisateurs qui recourent à la prestation. Celle-ci peut être mise en œuvre pour les transactions opérées avec les pays de l’OCDE et de la CEE. Les sociétés d’affacturage considèrent au cas par cas la prise en charge de créances à rapatrier depuis d’autres pays. La conjecture et la note financière de l’économie concernée constituent les principaux critères plaidant pour ou contre la faisabilité d’une transaction. Tout dépend également du profil du débiteur final. Les affactureurs acceptent des dossiers même pour des pays où les transactions peuvent être aléatoires, s’ils doivent traiter avec une grande compagnie pétrolière ou un laboratoire pharmaceutique en vue.
Entreprise d’import-export : obtenir un affacturage en pratique
Vous considérez que votre entreprise d’import-export peut tirer parti d’un affacturage et voulez identifier le meilleur partenaire spécialisé. Montez votre dossier en commençant par un audit financier et comptable. L’état de vos comptes et votre niveau de solvabilité définissent votre éligibilité. Tournez-vous vers des outils de comparaison en ligne ou engagez les services d’un courtier en affacturage. Grâce à ce professionnel, vous aurez une vision solidement construite sur les solutions adaptées et les gains de trésorerie réalisables. Si vous sélectionnez l’affactureur par vos propres moyens, focalisez-vous sur les professionnels agréés par la CSF. Épluchez bien les termes du contrat qu’on vous propose : conditions de paiement, coûts engagés, etc.